mardi 3 août 2010

Inauguration de l'épicerie

Le Maire Robert Gousseau fait un discourt

Au tour D'Elodie Lesseyne de faire le sien

Après ce fut autour de Claudio de faire le sien (et merci à lui d'avoir pris quelques références sur nos blogs

Ils sont tous à l'écoute de Claudio, M. Robert Gousseau, maire du Vanneau, M. Bourchemin, maire d'Arçais, Monique Pachéco Conseillère municipale


















Article de la NR

Ces commerces qui rouvrent grâce à l’argent public

Elodie Leysenne a travaillé pendant cinq ans à Arçais, derrière le comptoir de la boutique d’un embarcadère. Depuis une semaine, cette jeune femme de 24 ans a sa propre épicerie au Vanneau. Une aventure rendue possible par le soutien de la mairie. Elodie Leysenne a travaillé pendant cinq ans à Arçais, derrière le comptoir de la boutique d’un embarcadère. Depuis une semaine, cette jeune femme de 24 ans a sa propre épicerie au Vanneau. Une aventure rendue possible par le soutien de la mairie.
Dans de nombreuses communes, des commerces reviennent grâce à l’apport d’argent public. Exemple avec l’épicerie du Vanneau, dans le Marais poitevin.
Sept ans après la fermeture de son dernier commerce, le petit village maraîchin du Vanneau a retrouvé une épicerie. Un événement pour les habitants, conviés à son inauguration lundi soir, en compagnie des élus. Le conseil municipal a en effet investi 25.000 € dans la remise à neuf du local mitoyen du bureau de poste, pour accueillir le nouveau magasin.
Derrière le comptoir, Elodie Leysenne, originaire d’Arçais. Elle a planché sur le dossier pendant un an et demi : « J’avais repéré ce local inoccupé au Vanneau, et découvert qu’il appartenait à la mairie, explique-t-elle. J’ai rencontré le maire, qui a présenté le projet au conseil municipal ». Les élus ont donné leur feu vert pour les travaux (lire par ailleurs) et la signature d’un bail commercial, avec un loyer modéré de 250 € par mois.

Trois études de marché, quatre banques sollicitées

« Ce loyer est un grand soutien. Cela va me permettre de travailler sans être assommée de charges, explique la jeune commerçante. Mon projet n’aurait pas fonctionné si j’avais dû acheter ou louer au prix du marché. » Ce projet, elle a dû le présenter à quatre banques avant d’en trouver une qui la suive. Et ce, malgré les 6.200 € de subventions de la Région, de l’État, un prêt à taux zéro et l’appui du Fonds de garantie d’aide aux femmes… « C’était une aventure. Ça a été dur de le défendre. Mais l’implication de la mairie du Vanneau-Irleau a été un argument important. »

Pour sa première année d’activité, Elodie Leysenne a établi un prévisionnel « prudent » avec des marges réduites au maximum pour garder des prix raisonnables. La jeune femme de 24 ans ne compte pas faire fortune, mais elle est convaincue du potentiel du Vanneau et de la viabilité de son affaire. Elle a réalisé trois études de marché différentes aux résultats concordant, en interrogeant une centaine de familles.

Elodie Leysenne mise sur la proximité, bien sûr, mais aussi sur la qualité de ses produits, bio en majorité : « Les commerces les plus proches sont à 4 km. Désormais, les gens du Vanneau peuvent venir à pied, avec leur panier », explique-t-elle. Sur les rayons, on trouve beaucoup de produits locaux : « Fruits et légumes bio, les œufs, le fromage, les terrines, les vins, la bière : lorsque c’est possible, je privilégie les circuits courts. Pour le reste, j’essaie de proposer des produits bio, qui ne soient pas standards. Le challenge, c’est de les vendre à un prix abordable ». Au bout d’une semaine d’ouverture, la jeune commerçante a le sourire. « Le chiffre d’affaires correspond à mes prévisions. »



nr.niort@nrco.fr

Sébastien Kerouanton

la Nouvelle République

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