vendredi 19 octobre 2012

instruction au Vanneau


LE VANNEAU  (1.050h) : Voici en quels termes l’autorisation était donnée, le 4 décembre 1778, par l’évêque de Saintes, à Barthélémy Tardy pour ouvrir une petite école au Vanneau :
Germain de Chasteignier de la Châteigneraye, comte de Lyon, par la miséricorde de Dieu et la grâce du Saint-Siège apostolique, évêque et seigneur de Saintes, Conseiller du roi en tous ses conseils, étant dûment informé des bonnes vie et mœurs, capacité et religion catholique, apostolique et romaine de Barthélémy Tardy, sacristain de la paroisse de Saint-Eutrope-du-Vanneau, en notre diocèse, nous l’avons approuvé et approuvons par les présentes pour tenir les petites écoles de garçons dans ladite paroisse, avec pouvoir d’enseigner à lire, à écrire, compter, calculer et le catéchisme imprimé pour l’usage de notre diocèse, à condition qu’il n’admette aucune fille dans lesdites écoles, et qu’il aura soin, au moins les dimanches et les fêtes, de faire assister ses écoliers pour entendre le service divin et profiter des instructions qui s’y font, avec deffense à tous autres de s’immiscer audit exercice sans lettres d’approbation à cet effet, sous les peines portées par la déclaration de sa Majesté (1).

(1)   « Le recteur d’école choisi par la communauté devait, pour être approuvé par l’évêque ou par un de ses délégués, faire entre leurs mains une sorte de profession de foi. Il y fut obligé plus strictement que par le passé, à partir de la fin du XVIIème siècle. Avant de viser l’école de communauté qui le nommait, le promoteur l’interrogeait sur les principes et les devoirs de la religion, sur la lecteur, l’arithmétique et le plain-chant ». (Babeau, Le village sous l’ancien régime)

LE VANNEAU (1.050h.)
Au Vanneau, l’école fut tenue pendant un siècle par une vraie dynastie d’Audebert, de 1782 à 1880, savoir : Audebert Augustin, gendre de ce Tardy dont nous avons parlé, qui exerça de 1782 à 1808 ; Audebert Pierre, fils du précédent, qui reçut une autorisation en 18410, fut breveté le 17 avril 1817 et démissionna en 1836 en faveur de son neveu, Audebert Pierre-Eutrope ; ce dernier, à son tour, démissionna en 1847 en faveur de son fils, Audebert Charles-Léon, sorti de l’Ecole normale de Parthenay, sui fut instituteur de la commune jusqu’en novembre 1880.

Au Vanneau, les premiers instituteurs étaient en même temps chantres et sacristains, et selon l’heure plus ou moins matinale à laquelle ils sonnaient l’Angelus, les propriétaires et les fermiers remplissaient plus ou moins leurs sacs à provisions ; aussi l’Angelus sonnait-il quelquefois à 2 heures du matin. Ces instituteurs cultivaient leurs champs (jusqu’en 1847, l’école se fermait de Pâques à la Toussaint), et cuisaient le pain des habitants qui leur abandonnaient en payement le 1/17 de la pâte apportée au four.


L’ECOLE PRIMAIRE
DANS LES
DEUX SEVRES
depuis ses origines jusqu’à nos jours
 

lundi 7 mai 2012

Annuaire administratif, judiciaire, religieux, militaire, commercial et industriel des Deux Sèvres pour l’année 1911

Le Vanneau : 9 kms de Frontenay, 16 kms de Niort, 1100 habitants, 1417 hectares
– Postes, télégraphes – gare de Saint Georges de Rex
– Marché le samedi – Foires : 3e mercredi de février, de juin, d’août, d’octobre de décembre et lundi de pâques. – Assemblées – ballades : Lundi de Pâques, dimanche après le 25 août.
Maire : Mounier – Adjoint : Caillas – conseiller municipaux : Caillas, Mounier, Boineau V., Rault, Paris, Prot, Boineau L., Brelay, Lamiaud F., Duris, Barbier, Neaud.
Secrétaire de mairie : M. Marchand – Notaire : M. Bernaudeau – Curé : M. Percheron – Instituteur : M. Marchand – Institutrice : Mme Audebert – Sage-femme : Mme N… - Garde-champêtre : M. Talineau – Sapeurs-pompiers : 42 hommes, lieutenant : M. Lamiaud François ; sous lieutenant : M. Mathé Ernest – Facteur-receveur : M. Cantin – Receveur-buraliste : M. Bouhier-Létang – Bureau de tabacs : Mme Blanc Vve – Bibliothèque populaireFanfare.
Caisse d’épargne : succursale de Niort, fondée en 1903 – bureau ouvert à la mairie, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, de 1 heure à 4 heures.
Commerces et industries
Bois à brûler : Sabouraud – Boucher : Sabouraud – Bourrelier : Boineau – Cabaretiers : Vve Audebert, Boineau M., Foubert, Sabouraud Edmond – Chaudronnier : Fourré – Chevaux et bestiaux (Mds de) : Mairé – Epiciers : Blanc, Sabouraud, Bouhier, Caillas, Poupeau – Epicerie coopérative : « l’Emancipatrice » - Facteur de denrée : Lamiaud – Ferblantier : Blanc Vve – Forgeron : Gautron Louis – Hongreur : Régnier – Maçons : Duris – Gauchoux – Maréchal-Forgeron : Bouhier, Poupeau – Maréchal-ferrant : Gautron – Menuisiers : Audebert, Marsault – Poissons (mds de) : Fortin, Mitard frères – Sabotiers : Bouhier, Foubert, Laitang, Lamiaud, Rault, Ravard – Scierie mécanique : Sabouraud et Cie.
Villages
Irleau : Assemblée-ballade : le dimanche après la Saint-Jean et le 2e dimanche d’octobre – Instituteur : M. Pelaud - Institutrice : Melle Varache Louise, Melle Varache jeune, adjointe.
Agriculteurs : Prat Henri au Deffin – Beurre (fabrique de) : Société coopérative, M. Caillas président – Boucher : Pétorin – Boulanger : Moulien – Boulangerie des familles : président, Barbier ; boulanger, Brisset ; président : Boineau V. – Cabaretiers : Vve Chollet, Gallais, Mathé – Chevaux et bestiaux (mds de) Caquineau frères, Durès-Migaud – Cimentier : Granet – Epicier : Bouin – Grains : Mathé Alcide – Jardinier : Mitard A. – Maçons : Grenier, Gault – Maréchal-ferrant : David, Meteau, Moreau – Menuisiers : Chollet, Paris – Merciers : Bouin, Boineau – pâtissier : Poliche Vve – Pêche (fermier de) : Mitard, Bouin – Peintre : Chollet Lucien, ravard – Poissons (mds de) : Pillier, Mitard – Tissus : Bouhier – Vins : Gallais – Union vinicole : président : Chabot
L’Ecluzeau : Poisson (mds de) : Laitang
Sainte Sabine : Cabaretier : Audebrand – Hongreur : Villain – Jardinier : Mittard Jean

dimanche 24 juillet 2011

Les moulins de la commune en 1809

5 moulins à vents
1) La Paloube: il pouvait moudre 400 kg de farine par jour
2) La Paloube: il pouvait moudre 400 kg de farine par jour

3) La Paloube: il pouvait moudre 400 kg de farine par jour

4) La Paloube: il pouvait moudre 400 kg de farine par jour
5) Le Vanneau: il pouvait moudre 400 kg de farine par jour
Les meules provenaient de l'Hermenault

mercredi 15 juin 2011

Engagement du garde champêtre (après guerre)

Engagement du garde champêtre
 Charges et conditions

1) Balayage de la mairie chaque matin avant 9 heures
2) Entretien et surveillance de la salle des fêtes
3) Montage de l’horloge chaque matin
4) Le garde devra être chaque matin présent au dépouillement du courrier et être à la disposition du maire pour annonces et communications à Irleau et au Vanneau
5) Le garde s’occupera des fêtes et cérémonies
6) Il sera à la disposition constante du maire quand ce sera nécessaire et lui rendra compte du travail qu’il y aurait lieu de faire sur les chemins et fossés.
7) Le garde est chargé de la police sur le territoire de la commune
8) Le garde-champêtre assurera le service des cartes d’alimentations. Son salaire annuel est fixé à         18 000 francs, 12 000 comme garde + 6 000 pour les cartes d’alimentations.

Après lecture des charges et conditions les parties contractantes ont signé
Le garde                             Le maire

Gautron                               A. Lamiaud



mardi 3 août 2010

Inauguration de l'épicerie

Le Maire Robert Gousseau fait un discourt

Au tour D'Elodie Lesseyne de faire le sien

Après ce fut autour de Claudio de faire le sien (et merci à lui d'avoir pris quelques références sur nos blogs

Ils sont tous à l'écoute de Claudio, M. Robert Gousseau, maire du Vanneau, M. Bourchemin, maire d'Arçais, Monique Pachéco Conseillère municipale


















Article de la NR

Ces commerces qui rouvrent grâce à l’argent public

Elodie Leysenne a travaillé pendant cinq ans à Arçais, derrière le comptoir de la boutique d’un embarcadère. Depuis une semaine, cette jeune femme de 24 ans a sa propre épicerie au Vanneau. Une aventure rendue possible par le soutien de la mairie. Elodie Leysenne a travaillé pendant cinq ans à Arçais, derrière le comptoir de la boutique d’un embarcadère. Depuis une semaine, cette jeune femme de 24 ans a sa propre épicerie au Vanneau. Une aventure rendue possible par le soutien de la mairie.
Dans de nombreuses communes, des commerces reviennent grâce à l’apport d’argent public. Exemple avec l’épicerie du Vanneau, dans le Marais poitevin.
Sept ans après la fermeture de son dernier commerce, le petit village maraîchin du Vanneau a retrouvé une épicerie. Un événement pour les habitants, conviés à son inauguration lundi soir, en compagnie des élus. Le conseil municipal a en effet investi 25.000 € dans la remise à neuf du local mitoyen du bureau de poste, pour accueillir le nouveau magasin.
Derrière le comptoir, Elodie Leysenne, originaire d’Arçais. Elle a planché sur le dossier pendant un an et demi : « J’avais repéré ce local inoccupé au Vanneau, et découvert qu’il appartenait à la mairie, explique-t-elle. J’ai rencontré le maire, qui a présenté le projet au conseil municipal ». Les élus ont donné leur feu vert pour les travaux (lire par ailleurs) et la signature d’un bail commercial, avec un loyer modéré de 250 € par mois.

Trois études de marché, quatre banques sollicitées

« Ce loyer est un grand soutien. Cela va me permettre de travailler sans être assommée de charges, explique la jeune commerçante. Mon projet n’aurait pas fonctionné si j’avais dû acheter ou louer au prix du marché. » Ce projet, elle a dû le présenter à quatre banques avant d’en trouver une qui la suive. Et ce, malgré les 6.200 € de subventions de la Région, de l’État, un prêt à taux zéro et l’appui du Fonds de garantie d’aide aux femmes… « C’était une aventure. Ça a été dur de le défendre. Mais l’implication de la mairie du Vanneau-Irleau a été un argument important. »

Pour sa première année d’activité, Elodie Leysenne a établi un prévisionnel « prudent » avec des marges réduites au maximum pour garder des prix raisonnables. La jeune femme de 24 ans ne compte pas faire fortune, mais elle est convaincue du potentiel du Vanneau et de la viabilité de son affaire. Elle a réalisé trois études de marché différentes aux résultats concordant, en interrogeant une centaine de familles.

Elodie Leysenne mise sur la proximité, bien sûr, mais aussi sur la qualité de ses produits, bio en majorité : « Les commerces les plus proches sont à 4 km. Désormais, les gens du Vanneau peuvent venir à pied, avec leur panier », explique-t-elle. Sur les rayons, on trouve beaucoup de produits locaux : « Fruits et légumes bio, les œufs, le fromage, les terrines, les vins, la bière : lorsque c’est possible, je privilégie les circuits courts. Pour le reste, j’essaie de proposer des produits bio, qui ne soient pas standards. Le challenge, c’est de les vendre à un prix abordable ». Au bout d’une semaine d’ouverture, la jeune commerçante a le sourire. « Le chiffre d’affaires correspond à mes prévisions. »



nr.niort@nrco.fr

Sébastien Kerouanton

la Nouvelle République